Maxime De Bellecour

x Nom & Prénom : Maxime, Paul de Bellecour

x Age & Date de Naissance : 22 ans. Il est né le 30 décembre 1987, à Grenoble.

x Sang : Mêlé. Cependant, il l'ignore et considère son sang comme pur.

x Clan : Royaliste, pro Estrées.

x Origine : Noble. Son père, Charles, est Comte des Alpes.

x Tempérament; : Maxime est parfait. Il est intelligent mais nullement ennuyeux. Il est athlètique mais pas sportif. Il est élégant mais jamais vieillot. Il est toujours franc mais jamais blessant. Il est simple mais très charmant. Parfait, n'est-ce pas ? Bien sûr que non... Mais lui, y croit. Modeste ? Allons bon, pourquoi diable Maxime serait-il modeste ? Ce serait clairement manquer de réalisme... Il est tolérant mais il n'est pas lucide. Il ne voit de lui que ce qui touche à la perfection. Et bien entendu, il pense l'avoir atteinte sans chercher à se remettre en question. Ça ne fait pas nécessairement de lui un homme suffisant et dédaigneux car il aime sincèrement s'intéresser et il écoute toujours ce qu'on lui confie avec intérêt. Mais il est juge et il est partial. On se rend compte aisément qu'il considère tout le monde sur un même pied d'égalité, à savoir : en dessous de lui. Peu hypocrite, il ne s'en cachera jamais : si les autres sont quasi-parfaits, lui l'est intégralement, peu importe qu'il fasse ou non des excès côté sentimental et qu'il soit parfois un peu barré.

Maxime sait parler, sait plaire, sait charmer et il aime parler, plaire et charmer car il aime être populaire et se sentir adulé. Il joue énormément de sa prestigieuse carrière, se vante et se proclame être le meilleur pianiste de France, quand il ne dit pas qu'il est le meilleur au monde. "Je n'ai aucun don. Uniquement énormément de talent. Et c'est absolument tout ce qui fait ce que je suis aujourd'hui." Il ne se rend pas forcément compte qu'il cherche constamment à rester parfait, qu'il en devient stressé et irritable tellement la peur de l'échec le rend fou : il le travaille, son talent, et comme un acharné. Perfectionniste, minutieux, pointilleux : rien, jamais rien n'est laissé au hasard. Une journée loin de ses instruments s'avère un véritable supplice et, plutôt capricieux, il ne se privera pas de le faire signaler. Un peu méfiant et solitaire, c'est un homme qui a beau être souvent entouré, il chérit la solitude, car c'est là l'unique moyen pour lui de rester créatif. Et loin du grand public, il multiplie les excès : du café par litres, des cigarettes par paquets entiers et une certaine inconstance amoureuse qui dérange quand elle est ébruitée. Maxime abuse, et s'il le cache, ce n'est pas forcément par honte (après tout, il est parfait, même quand il est faible) mais surtout par souci de respect envers sa famille, bien que sa carrière rende fiers tous les membres de sa famille.

x Description Physique : Un beau jeune homme, droit et grand, fin et entretenu. Un visage fin d'angelot aux cheveux noirs de jais coupés courts mais légèrement ondulés. Les lèvres fines, les yeux bleus et rieurs. L'allure sûre et fière, le regard franc, le sourire discret, un peu timide. Voici Maxime. Lorsqu'il marche dans les rues de Paris ou de Grenoble, il reste digne, noble mais toujours simple. Une élégance dans ses vêtements, choisis avec minutie, toujours des couleurs sobres.

Un jeune homme, toujours beau, toujours grand, fin et entretenu mais la silhouette courbe. Le visage crispé, le sourire tendu et nerveux, les cheveux noirs dressés follement sur la tête. Le regard fou, l'allure rapide et stressée. Voici Maxime lorsqu'il compose ou qu'il rejoue ses mélodies. L'air complètement barré, lunatique, avec la voix cassée... Il fume, il boit et il s'habille n'importe comment. Maxime a deux faces : celle du jeune homme parfait qui se donne tout entier au public. Et celle du musicien qui ne veut décevoir personne : ni son auditoire, ni ses proches et surtout pas lui-même. Évidemment, vous comprenez bien qu'il a deux visages distincts littéralement.

x Taille & Poids : 1m88 pour 76 kilos.

x Signes Particuliers : -

x Avatars : Penn Badgley.

x Histoire :

____________ « Si jamais cela venait à se savoir... »

Justine pleurait, Mathilde la toisait très sévèrement, Charles restait stoïque, adossé contre l'embrasure de la porte de la cuisine et, à côté d'eux, Geoffroy, trois ans et demi, le fils unique de Mathilde et Charles, ne comprenait rien du tout. Sans un mot, en un simple geste explicite, Charles expédia le petit dans sa chambre à l'étage du château. Il adressa un regard entendu à sa femme et celle-ci commença :

Justine... Ecoutez-moi. Vous allez mettre ce bébé au monde puis vous l'oublierez aussitôt. Nous vous enverrons chez ma cousine Marie-Sophie mais je ne veux pas que vous parliez de cet enfant à qui que ce soit. Est-ce bien clair ?

Justine releva la tête, le regard perdu et embué de larmes. Ses lèvres tremblaient et ses sourcils se fronçaient sous le coup de la perplexité et de l'incompréhension.

M... Mais... Est-ce que vous allez garder l'enfant ?

Demanda-t-elle, inquiète. Toujours calmement mais avec beaucoup de fermeté, Mathilde, qui n'avait au fond que quelques années de plus que sa bonne, lui répondit :

Nous garderons l'enfant. Nous l'éduquerons. Je le considérerai comme mon propre fils et il ne manquera jamais de rien. Cependant, il faut nous jurer que jamais vous ne parlerez de ce bébé. A personne. L'intégrité de mon mari est entre vos mains.

Et je vous les couperai, ainsi que votre tête, ou peut-être votre tête, si jamais cela venait à s'apprendre. Est-ce bien clair, mademoiselle Justine ?

Le regard froid et sévère de celui qui lui avait offert une place sous ses draps la foudroya et ne pouvant le soutenir, elle baissa les yeux pour répondre.

Je vous le promets, Monsieur.

Justine Soizillon se leva, se signa rapidement et courut rejoindre ses quartiers.


Huit mois passèrent suite à cette conversation secrète dans la cuisine du château des de Bellecour. L'enfant naquit, un soir de décembre, dans la chambre même de Justine. Elle quitta la famille de Bellecour le lendemain même sans avoir jamais vu le visage de son fils.

____________ « Son talent se réveille »

On l'appela Maxime. Il grandit, avec Mathilde, Charles et son frère aîné, Geoffroy. Maxime était très beau, très intelligent, un peu effronté mais relativement calme et il était Sorcier. Et ce dernier fait se confirma un soir, quelques jours avant ses six ans. La famille de Bellecour possédait un piano à queue ; un magnifique piano noir et lustré qui appartenait notamment à Mathilde mais dont elle ne servait guère plus depuis qu'elle était devenue mère. Le piano avait été fermé à clé quelques jours plus tôt car Geoffroy avait manqué de se coincer un doigt sous le couvercle et que, de toute façon, il ne servait plus à personne, sauf à la décoration du salon. Maxime aimait beaucoup ce piano et, pour rien au monde, il aurait aimé qu'on le retire du salon. Seulement, si avant il pouvait encore s'installer devant le clavier pour faire mine de jouer, aujourd'hui, ce n'était plus possible car son père avait définitivement scellé l'ouverture du couvercle. Ce soir-là, toute la famille était dans le salon, chacun occupé à faire ce qu'il devait, Geoffroy lisant des contes de Noël, Mathilde tricotant, Charles gérant la comptabilité de son comté. Et Maxime regardant le piano avec envie. Tellement d'envie que le loquet de fermeture du couvercle se déverrouilla. Dans le silence relatif de ce soir de décembre, tout le monde l'entendit *CLIC*

Qu'est-ce que... MAXIME !

Tonna sévèrement Charles, s'étant levé pour voir son deuxième fils se diriger, enthousiaste, vers le piano pour s'installer sur le siège.

Il vient de révéler ses pouvoirs, mon cœur !

S'émerveilla Mathilde, oubliant l'incident survenu quelques jours plus tôt avec l'aîné. S'ils en étaient si réjouis, c'était parce que la véritable mère de Maxime, Justine, leur ancienne bonne, n'était pas née Sorcière et qu'ils avaient longtemps redouté que leur deuxième enfant ne soit dépourvu de pouvoir.

Mais Maxime, loin de n'avoir aucune aptitude magique, avait aussi une très grande aptitude dans un domaine particulier. Et ils le découvrirent tous le même soir. Installé derrière le piano à queue, le petit garçon jouait un air sans trop se préoccuper des touches mais le son qui sortit du piano sembla, aux yeux de ses parents, si merveilleux qu'ils ne tardèrent pas à lui laisser libre champ pour utiliser l'instrument. Pour ses sept ans, l'année suivante, on lui offrit d'apprendre la musique avec un professeur. Mais ça ne marcha pas. Maxime ne travaillait pas les mélodies qu'on lui imposait et préférait se pencher sur ses propres créations, des morceaux qui, au final, promettaient beaucoup de choses. On le retira des cours, pensant qu'il était inutile de le forcer et c'est seul qu'il s'entraîna, jour après jour, au piano, à l'orgue puis plus tard au violon et au trombone... Et l'on ne sut jamais qu'il tenait de sa véritable cet amour si grand pour la musique.

____________ « Il souhaitait devenir musicien »

Il entra à Beaux-Bâtons l'année de ses onze ans comme tous les enfants Sorciers de son âge. Il aimait la magie profondément mais rapidement, on se rendit compte qu'il s'ennuyait en classe. On le fit suivre par des psychomages mais on ne décelait en lui rien de grave, si ce n'était le fait qu'il était beaucoup trop préoccupé par la musique pour s'occuper de ses cours. Il passa néanmoins sept belles années à l'Académie, faisant des rencontres intéressantes et traçant son chemin politique. Autrefois Royaliste par défaut, à cause de son éducation, il devint petit à petit convaincu du bien fondé de la politique des Estrées, que sa famille a toujours soutenu, bien qu'il vît parfaitement que cela ne serait jamais simple pour le futur Prince d'accéder à son trône. Il s'intéressa à ses questions de loin, bien entendu, n'étant de toute façon pas l'héritier de son père pour gérer les affaires du comté des Alpes à sa mort -qui n'était pas prête d'arriver, vu la vigueur et la santé de fer de Charles de Bellecour- et qu'il souhaitait devenir musicien.

La question de son manque d'assiduité revint plusieurs fois dans les conversations que Maxime tenait avec ses parents lorsqu'il avait l'occasion de les voir. Évidemment, ils voulaient le meilleur pour lui et, bien que très fiers qu'il ait un si grand talent naturellement, ils souhaitaient qu'il termine ses études le mieux possible. Plus pour leur faire ce plaisir que par réelle envie, Maxime acheva ses études et comme c'est un grand perfectionniste, se lancer dans cette tâche lui demanda d'obtenir des résultats plus que parfaits.

Il décrocha son diplôme avec la meilleure mention.

____________ « Et il le devint »

Mais quel soulagement ce fut pour lui lorsqu'il s'acquitta enfin des devoirs et de l'assiduité demandé à Beaux-Bâtons. N'ayant jamais cherché à s'orienter dans de nouvelles études, il refusa aussi l'idée d'entrer au Conservatoire National des Sorciers. Il était résolu à se faire un nom dans la musique et dans le monde et ne voulait plus n'être que le "fils du comte". Son père refusa longtemps que Maxime veuille tracer une route aussi éloignée des conventions royalistes qu'il lui avait inculquées mais, poussé par sa femme, il accepta finalement l'idée que son dernier fils intègre une troupe théâtrale. N'étant pas un grand comédien, il fit rapidement son petit bonhomme de chemin en tant que pianiste officiel pour la troupe des Chats Roux. Et, évidemment, devant le succès que ses compositions originales remportait, il se fit engagé par les grands compositeurs pour travailler avec lui.

A seulement vingt ans, il avait monté, avec quelques amis musiciens, un troupe musicale pour laquelle il était tantôt pianiste, tantôt organiste mais compositeur à temps pleins. Son nom restait sur les lèvres. Il put s'éloigner de sa propre troupe. Et, seul, donner ses propres concertos en solo. Voyageant beaucoup à travers le monde pour donner des représentations musicales, il est cependant toujours resté attaché à la France et il vit désormais à Lyon, ville qui, bien que Républicaine, lui donne énormément de satisfaction car l'Opéra Sorcier y est le plus célèbre du pays.

x Famille & Liens :

• Charles de Bellecour, comte des Alpes, sang pur, son père.
  
• Mathilde de Bellecour, née de Vance, sang pur, sa mère.
  
• Geoffroy de Bellecour, héritier du comté, 26 ans, son (demi-)frère aîné.
  

• Justine Soizillon, Sorcière de sang souillé, sa mère biologique. Il ne la connaît pas.
  

x Codes :

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