Hayley J. McDevlin

Messages : 29 Date d'inscription : 14/11/2009

Hayley Joanna
McDevlin

Hayley Joanna McDevlin
feat. Emilie de Ravin

Âge, Date de naissance ; 19 ans, le 27 janvier 1991 à Anaheim, en Californie.
Origine ; Américaine. J'ai de vieilles origines écossaises.
Statut ; Célibataire.
Orientation sexuelle ; Hétérosexuelle.
Signe particulier (tatouage(s), objet fétiche...) ; Des tas de piercings, plusieurs tatouages, des cicatrices. Un jour, je vous ferai la liste, promis.
Choses à savoir ;
± Fille unique, élevée par mon père, je n'ai jamais connu ma mère et vous savez, j'ai pas tellement envie de la connaître...
± Je tiens un blog que toute l'école connaît et sur lequel, évidemment, tout le monde va. Je poste mes poèmes, mes dessins et je donne des réponses pour les prochains examens. Comment je les connais ? Je suis une fille sérieuse, moi ^___^ Oui, et puis, j'ai mes petits secrets.
± Je suis aussi populaire que je ne suis pas très appréciée. Contrairement aux rumeurs qui circulent, non seulement je ne suis pas lesbienne, mais je n'ai pas non plus essayer de me suicider.

histoire

A l'époque, le 17 juin 89, quand mes parents se sont rencontrés, mon père était un fils d'écossais émigrés en Californie. Il vivait à Anaheim, pas loin de L.A mais Anaheim, c'est pas L.A, ça a rien à voir et donc, on peut pas poser les deux sur un plan de comparaison, ça marcherait pas, ce serait injuste. Mon père, Billy McDevlin – écossais, j'ai dit, j'ai pas menti – était ce type de mec qui s'intéresse pas aux filles pour la simple et bonne raison que les bagnoles et les copains, c'est dix fois mieux. Et puis, il avait quoi... dix-huit ans. Il voulait pas se prendre la tête. Et il est toujours un peu comme ça, d'ailleurs.

A l'époque, le 17 juin 89, ma mère était une Américaine née de parents américains. Elle avait vécu toute sa vie à L.A et était la fille la plus basique du monde. Elle était venue à Anaheim pour le week-end, avec des copains pour s'éclater à Disneyland et elle ne comptait pas rester plus longtemps. Ma mère, Phoebe Collins, avait seize ans et elle s'intéressait aux mecs comme n'importe quelle fille de cet âge s'intéresse aux mecs. 'Fin, je suppose, étant donné que, ne la connaissant pas déjà maintenant, je ne peux pas la connaître comme elle était avant.

C'est une histoire que je ne connais pas et que je ne veux pas connaître. Parce que, simplement, je crois que ça me donnerait envie de connaître ma mère et je ne veux pas faire de peine à mon père en me lançant sur les traces d'une fée invisible et qu'on ne peut pas attraper. Je ne connais pas les détails de leur rencontre. Ils étaient tous les deux à Disneyland et bon, ben... ils se sont croisés là, ont probablement discuté, se sont appréciés et dix mois plus tard, le 11 avril 1990, Phoebe Collins devenait Phoebe McDevlin.

Je suis née neuf mois plus tard, le 27 janvier, dans la ville même où ils s'étaient rencontrés, à Anaheim. Disneyland, je connais depuis mon enfance, mon père m'y a toujours emmenée. Pour me faire plaisir et peut-être pour retrouver ses souvenirs, car très rapidement, après ma naissance, ma mère quitte mon père et nous laisse, seuls. J'ai presque deux ans, aussi mes souvenirs de l'époque n'existent pas. L'année de mes quatre ans, mon père choisit de quitter Anaheim et nous partons vivre à Beverly Hills. Pourquoi ? Mon père est photographe. Il avait toujours eu la passion de la photographie – quant à savoir si ma mère l'avait aussi, c'est une bonne question – et, coup de bol, il a eu l'opportunité d'exercer sa passion en tant que professionnel avec des gens qui pullulaient dans le milieu du cinéma et des arts de l'image. Moi, en ce temps-là, j'étais p'tite et je comprenais pas, donc ça m'a plus blasée qu'autre chose, 'faut dire.

Je n'avais plus de maman mais j'avais toujours mon père et il a, depuis ce moment, toujours gagné pas mal d'argent car non content d'être bien commercialisé, il est plutôt talentueux donc il est apprécié. Solidaires et solitaires, nous restons pourtant toujours tous les deux. Il vit pour moi, il vit par moi. Tout ce qui lui importe est que je sois heureuse. Et plus je grandis, moins on croit que je le suis et pourtant, je le suis. Je suis très heureuse dans ma vie, ne cherchant pas à retrouver mes racines maternelles, me contentant de celles que la vie m'a laissées. Je retourne l'été à Disneyland : je continue d'ignorer le passé, mon père, lui, oublie ses souvenirs et s'en créé de nouveaux. Avec moi.

Je suis une scolarité tout ce qu'il y a de plus basique dans un collège bien réputé, dans lequel, je suis pourtant, très... reconsidérée. Oui, reconsidérée. J'ai de très bonnes notes depuis toujours, je suis sérieuse, je suis appréciée des professeurs mais naît en moi un besoin irrépressible de me démarquer des autres. La jeunesse grouillante, piaillarde, cruelle et superficielle de Beverly Hills... Je ne me sens tellement pas comme tout ce monde que je m'enferme dans ma bulle. Et entrer à West Bev High School ne change pas les choses. Au contraire. Je m'affirme : je ne suis pas du même milieu que tout cette population qui croit que leurs épaules ont supporté toutes les misères du monde. Ma vie paraît peut-être d'une banalité extrême à côté de la leur et pourtant, je suis sûre d'être tellement plus intéressante qu'eux. Vivant toujours dans ma bulle, j'évolue, un peu moins studieuse car plus libre, avec de moins bons résultats car un peu plus... insolente ? En fait, à force d'insolence un peu sarcastique envers mes professeurs et de mon désintérêt envers l'enseignement tel qu'il est donné à West Bev, je finis par redoubler. Malgré mes bonnes capacités et mon caractère studieux, je fais bien ce qui m'intéresse et donc... je rate mes examens et je n'ai pas de bourse pour aller dans le supérieur. Je suis de retour à West Bev pour encore un an... Je suis connue ici. Je suis connue et je ne sais pas pourquoi. Je suis connue parce que je ne suis pas pareille et que je le montre, peut-être. J'en sais rien, j'm'en fous. Je laisse aller les rumeurs qui coulent sur moi, puisque c'est le moteur de Hollywood.

caractère

Hayley est une fille qui, depuis toujours, cultive son esprit en lisant, en écoutant et en écrivant beaucoup. Elle ne va pas aussi souvent que les autres élèves du lycée aux soirées organisées, et sa présence reste un événement dont on se passe, la plupart du temps. Photographe amatrice prenant des cours avec son père, elle ne sait, cependant, pas tellement ce qu'elle veut devenir et pense qu'elle a encore le temps de se poser la question. Adepte des piercings et des tatouages, ainsi que des couleurs sombres, elle a un look très différent des fashionistas de Beverly Hills : cheveux noirs, maquillage sombre, ongles vernis, vêtements vraiment soit très confortables, soit d'un autre goût... elle reste quelqu'un de féminin et prend soin d'elle. Libre et insouciante, elle n'aimera clairement pas que l'on se pose devant elle. Pas manipulatrice pour un rond, pas calculatrice, pas menteuse mais franche, honnête, Hayley n'a jamais eu sa langue dans sa poche et ne l'aura jamais... Elle sait cacher ses petits secrets, cultivant une aura de mystère autour d'elle mais n'est pas assez garce pour inventer des scenarii hors du commun, histoire d'avoir une vengeance quand on lui fait une crasse. Ca ne veut pas dire qu'elle n'est pas méchante. Au contraire. Elle a la rancune tenace et mettra un temps fou à vous le faire payer mais ça arrivera, pas de doute. Hayley n'est pas vraiment quelqu'un avec qui l'on peut jouer. Un peu froide, très distante, une chose est sûre : elle ne passe jamais par quarante-cinq chemins pour donner le ton : efficace, clair, direct. Colère froide.

L'oeil critique et plutôt observatrice, Hayley n'est que très rarement le centre d'une attention, même si, tout le monde le sait, elle n'est pas très loin et elle regarde tout. Si elle s'énerve, elle le fera pour de vrai, quitte à taper un scandale dans un couloir de l'école. Pour le reste, elle se marre. Beverly Hills, le centre intergalactique de l'univers. Ca la fait tellement rire. Solitaire, elle reste souvent seule, a beaucoup de contacts et très peu d'amis. D'ailleurs, elle préfère traîner avec les garçons, c'est tellement moins agaçant. u__u Pas toujours réglo, non plus, elle est tellement libre et étourdie – si, si – qu'elle oublie souvent des rendez-vous, des devoirs, des promesses. En bref, ne jamais vraiment lui faire confiance. Elle le fait pas exprès, c'est juste un signe que ce n'était pas si intéressant que ça pour elle, quoi. Elle aime bien parler avec les étudiants, ça la conforte dans son idée qu'elle n'est vraiment pas comme eux mais elle apprécie vraiment certains, même si elle ne le montre pas. Dotée d'une confiance en elle indécrottable et d'un petit complexe de supériorité, elle reste une fille sympa mais... spéciale xD

the best damn thing you ever feel.

. Little-Surfeuz

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